3e édition sous le signe de
La fabuleuse histoire du Rock nantais
en partenariat avec Les Restos du Cœur
Vendredi 15 décembre 2006 à L'Olympic - Début du concert à 20h précises
1 entrée = 1 jouet neuf

lesrockeurs.com

Cette année 2006 est la dernière édition placée sous le signe de La fabuleuse histoire du Rock nantais.
Comme lors des deux années précédentes, l’inédit, l’inattendu et l’insolite seront au rendez-vous, dans un esprit de fête et de partage. Recréation de groupes qui n'existent plus, combinaisons d'artistes à géométrie variable, répertoires inhabituels, mélanges d'âges et de styles en tous genres… Un moment unique où le public pourra retrouver ou découvrir Les Jambons, Les Piétons, Mme Robert, Mansfield Tya, Picasso y los Simios et Dominique A, Ticket, Squealer, Immediates et The Star and Key of the Indian Ocean, Charliot Et Les Vateurs… Dans le bar, aux changements de scène et à la fin du show, Yannick Teppazoff et Le Cri du Cru continueront d'animer la soirée.

NOUVEAUTÉ CETTE ANNÉE
Comme d'habitude, le droit d'entrée au concert est 1 jouet neuf (de 10 euros minimum), ces jouets (ou livres) étant redistribués par les Restos du Cœur à des enfants dont la famille est en situation précaire.
Cette année, les jouets ne seront pas collectés à l'entrée du concert mais quelques jours avant.
Pour obtenir son droit d’entrée, il faut déposer son jouet
le vendredi 1er décembre de 13h à 19h30
et le mercredi 6 décembre de 9h30 à 19h30

dans les camions des Restos du Cœur stationnés sur les bords de Loire en centre-ville,
devant Ouest France (2, quai François-Mitterrand).

En échange des jouets, chaque personne recevra un billet-collector qui devra être présenté le soir du concert.

Le dossier de presse en pdf

PARTENAIRES ET BÉNÉVOLES
Autour des musiciens, qui jouent à titre gracieux, le concert ne peut être organisé qu'avec l'implication de nombreux partenaires.
Merci à :
L’ensemble des techniciens pour le son, les lumières, la régie…
L’Olympic pour la salle, le matériel son et lumière, le bar ainsi que le personnel technique et l’encadrement,
La ville de Nantes pour son réseau d’information,
LYNX pour la partie sécurité,
Michenaud & Co et Melpomen pour le prêt du matériel,
les Studios Enter Arpège et Eric Chauvière qui enregistrera la soirée
Les photographes,
Tradicook pour le catering le soir du concert,
Oscar production pour la billetterie,
Alban Gaudion pour le site internet,
Eric Chalmel pour la création de l’affiche,
Trempolino pour le coup de main administratif,
Imprimédia et le Mois Nantais pour les affiches, les tracts et la promotion,
Andégave pour la diffusion des tracts et affiches,
François Teillard de Crescendo pour la réalisation du spot radio,
Patricia Teglia & Jennifer Lambert (Aoura), Cécile Crécent pour la promotion,
TéléNantes et ses équipes pour l’enregistrement de la soirée,
Les médias pour leur relais précieux,
Ouest France et maville.com
Et tous les bénévoles présents le soir pour parfaire l’organisation.

 

LES GROUPES DE L'ÉDITION 2006

 

 

Dominique A
Inventif et attachant
Avec son air gêné, sa dégaine étrange de grand costaud blessé, des centaines de concerts à travers le monde et plus de dix années de production étonnantes… cet écorché vif a toujours su cultiver la différence avec un naturel déconcertant.
DOMINIQUE A arrive à Nantes en 1984, à l’âge de seize ans, suite à la mutation de son père. Il vient de Provins-en-Seine où il a pratiqué la guitare et joué notamment dans un groupe de punk rock.
Petit à petit, Dominique le timide s’intègre à la vie culturelle nantaise et, en plus d’activités au sein de la radio Alternantes, il fonde le groupe John Merrick.
En 1988, après la séparation du groupe, Dominique décide d’enregistrer seul chez lui, avec des moyens de fortune : c’est son premier 45 tours trois titres "Ephémérides", autoproduit et rarissime ; les pochettes étaient réalisées de manière unique et artisanale à partir de chutes de papier peint… 
Très productif, Dominique sort en l’espace de quelques mois deux cassettes autoproduites puis son premier album vinyl, "Le Disque Sourd", tiré à cent cinquante exemplaires ( ! ! !) C’est à cette époque, en 1991, qu’il rencontre Vincent Chauvier, qui vient de créer son propre label, Lithium, à Nantes. Ce dernier décide de produire ses "bidouilles" et envoie la cassette à Arnaud Vivian de Libé qui réalise alors un article sur la montée d’une nouvelle vague pop indé française, plaçant DOMINIQUE A sous les feux de la rampe. Puis, une diffusion chez Bernard Lenoir et… tout va alors très vite : une tournée d’une soixantaine de dates, des Allumées aux Francofolies, de Art Rock au festival des Inrockuptibles, en France, en Suisse, en Allemagne, en Belgique…
Après la reconnaissance de "La Fossette", il sort en 1993 "Si Je connais Harry", son deuxième album.
La véritable percée de DOMINIQUE A au niveau national arrive en 1995 avec l’album "La Mémoire Neuve", en partie grâce au titre "Twenty two bar". Il est alors cité comme chef de file du renouveau de la chanson française, comme l’un des artistes les plus inventifs et attachants de sa génération.

 

CHARLIOT ET LES VATEURS
Il fallait s’y attendre ; après les récents retours sur scène des dinosaures du rock, de Deep Purple aux Sex Pistols en passant par les Pixies ou les Undertones, voila un come-back qui va faire du bruit…
En effet, 20 ans après le succès interplanétaire d’Iena Vox et d’Incognito, groupes new wave qui sévirent au cœur des années 80, voici le retour sur les planches des frères Charliot pour un concert unique en Europe, sous le nom de… CHARLIOT ET LES VATEURS !
Après New York, Philadelphie, Rio, Buenos Aires et Shangaï, ils seront de passage à Nantes le 15 décembre, pour offrir un set inédit, accompagnés par les fabuleux musiciens celto-finnois d’EV.

 

Mansfield TYA
Ce duo féminin nantais créé en 2002 a récemment fait parler de lui dans Libération, Les Inrockuptibles, Magic ou Rock & Folk, grâce notamment au titre "Mon amoureuse" présent sur une compilation des Inrocks en 2005.
Deux voix mélancoliques et charmeuses, des arpèges de guitare et de piano, une touche de violon, un univers sensible et singulier… Julia et Carla déroulent des ritournelles obsédantes entre chanson minimaliste et simplicité folk, captivant doucement, sans avoir l'air d'y toucher, l'attention de l'auditeur le plus blasé.

Le Cri du cru
le plus mauvais groupe du monde… (1990-2001)
A l’origine, ce drôle de nom était celui d’une émission de radio créée par Yves Averty, Gaël Pain (dit Rachid Barah) et Jean Rob, trois doux frappadingues s’étant déjà illustrés à plusieurs reprises dans l’activisme culturel local…
Usant de tous les artifices scéniques et visuels pour masquer leur incompétence musicale, de la bouée canard à la guitare sans corde, nos amis se forgent dès le départ une solide réputation avec une reprise de Boney M : "Daddy coule, papa ne sait pas nager…".
Après le départ de Jean Rob, c’est Doé, homme-orchestre rennais, qui décide de prendre le relais (plus connu encore sous le nom de Doé Brime).
Il attaque sa carrière au sein de l’horrible groupe sous le gratifiant pseudo de Charleg Holly. "Nous avions décidé de stopper le Cri après un concert qui nous restait à faire dans un café concert rennais, en 1996. Mais le patron nous a proposés de jouer avec nous et nous sommes donc repartis avec lui" expliquera alors Yves Averty.
"C’est un rayon de soleil , ces mecs-là" s’écriera Raphaël Mezrahi au lendemain d’un direct anthologique dans son émission de France Inter, où Pierre Bellemare et Denise Fabre eurent la joie d’apprendre le sens des mots "slam" et "stage-diving"….
Mezrahi programmera par la suite régulièrement leur tubesque "Culotte de velours", avouant être un inconditionnel du trio.
Les trois gaillards qui se définirent un jour, lors d’une interview, comme des "punks minimalistes ou Dominique A comiques…" font fin 2001 leurs adieux après avoir donné plus d’une centaine de concerts, des Transmusicales à l’Italie.

Picasso y los Simios
Malgré trois années très prometteuses et l’attrait très prononcé du public nantais qui en a fait très rapidement ses chouchous, ce groupe majeur dans la construction de la scène nantaise ne parviendra pas à mener une carrière à la hauteur des espoirs fondés sur lui. Quelques dix années plus tard, et à de nombreuses reprises, Philippe Katerine, Little Rabbits ou encore Dominique A, rendront plusieurs fois hommage à ce groupe qu’ils considèrent comme le plus influent de cette époque nantaise.
PICASSO Y LOS SIMIOS tire son nom d’un titre d’Adam and the Ants "Picasso visita la planeta de los simios". Le groupe se compose d’Eric Deleporte (chant et guitare), de Patrice Gérard (batterie), de Cyril Le Groux (basse), de Luc Rambaud (claviers) et de Yves Bolo (guitare). Leur musique, d’influence latine, se qualifie alors de rock européen. Ils chantent d’ailleurs en quatre langues, avec une nette prédilection pour l’espagnol. Traversant de part et d’autre la France à bord d’une… ancienne camionnette de la gendarmerie, ils totaliseront plus de cent trente concerts, de Sète à Barcelone en passant par les Transmusicales de Rennes en 1988 et de prestigieuses premières parties (Moda, Passion Fodder, Litfiba, Noir Désir, Arno, etc.)
Le groupe splitte en 1990.

Piétons / Madame Robert / Jambons (1988-2004)
Mené par Philippe Chasseloup (chant et harmonica), LES PIETONS ont vu passer de vieux briscards du rock nantais comme Yannick le Joubioux (guitare), Serge Sornais (basse), Alban Gaudion (batterie) ou Mathieu Pichon (guitare)
Figurant rapidement parmi les… pointures du rock local, avec leur rhythm'n'blues ravageur, ils pratiquent vaillamment toutes les scènes régionales, croisant le fer avec les Parabellum, Dogs, Garçons Bouchers et Elmer Food Beat.
En 1994, suite à une plainte d’une troupe de théâtre parisienne qui revendique la paternité du nom "Les Piétons", le groupe devient alors MADAME ROBERT (en hommage à la chanson de Nino Ferrer).
En 1995, le groupe connaît une nouvelle transformation, changeant à nouveau de nom pour devenir LES JAMBONS. Tels des Frères Jacques, en plus swing, jazzy et rock’n’roll, ces "bouffons musicaux" font preuve d’un réel talent d’humoristes et ne semblent rien prendre au sérieux. Avec leurs instruments rudimentaires et leurs tenues ringardes, ces apôtres de la dérision titillent le zygomatique et leur musique transpire une gaieté contagieuse. Ils font la fête sur scène et dans la salle, aiment à se moquer de tout, chantent la vie quotidienne du lundi à l’usine, du samedi chez Carrefour, en passant par un dimanche en compagnie de Jacques Martin… parlent du foot et de la techno, des fast foods et des boys bands…

Squealer
Fers de lance incontestés, à raison de patience et de ténacité, d’une scène hard rock nantaise très intéressante, SQUEALER (traduisez par "gueulard"…) fut l’un des groupes de hard français qui tourna le plus.
Créé et mené par Pascal Bailly (chant), SQUEALER changera plusieurs fois de configuration (Laurent Lachater, Yann Chamberlain, Jean-Marc Delalande, Roland Girard, Aldo Guartieri, Michel Arnault, Rudy Roberts…) lors de son parcours.
Rapidement, grâce à de nombreux concerts et à un talent indéniable de "performer live", le groupe acquiert une bonne réputation régionale puis nationale. Il côtoie déjà sur scène les plus grands noms nationaux comme Trust, Sortilège, Vulcain, Stocks ou Satan Jokers.
C'est sous le label Vogue que SQUEALER sort son second album. "Squealer’s Mark", enregistré et mixé au studio Davout par Gary Lyons (Rolling Stones, Aerosmith, UFO, Saxon…). Pour de nombreux fans de heavy metal en France, ce disque, pour son son et sa qualité, fait encore référence. Il est "Le meilleur moyen pour le heavy metal français d’entamer les 90’s…" dira un magazine…
Cette année-là, le groupe connaît la consécration et la reconnaissance nationale. Il est élu deuxième groupe français de l’année dans un magazine de Hard, leur album se classe en octobre en tête des ventes d’album de hard en France et les magazines Metal Hammer et Hard Rock lui consacrent des pleines pages et même leur poster central… SQUEALER fait la première partie de Motorhead durant toute leur tournée française ainsi que Bercy.
En 1992, après 12 ans de bons et loyaux services, le groupe, fatigué, s’éteint définitivement.

Ticket
Les pop modèles… (1979-1986)
Chez eux, pas de cuirs, pas de jeans, pas de "tiags" mais des costards bien propres, des Creepers, des coupes de cheveux trop "nickel" et des gueules trop polies pour être honnêtes… Pas non plus d’histoires de galères, de voitures ou de pessimisme politique mais des textes graves, cyniques, optimistes et parfois drôles…
Aujourd’hui encore, de nombreux musiciens nantais avouent avoir eu envie de monter sur scène grâce à TICKET, à leur rock-pop différente, leurs mélodies imparables et les chœurs et refrains qui tuent… C’est le cas notamment des Elmer Food Beat qui vouaient un culte sans faille à TICKET.
Leur rock moderne, qu’ils situent "Entre Starshooter, Bob Marley et le rock anglais…" est inspiré des Graham Parker, Costello, Clash ou XTC.
Le groupe séduit Patrice Blanc Francard qui passe leur concert de mai 1981 à Rennes en direct sur France Inter, dans son émission "Loup-garou".
La formation comprend à l'époque Kelu, Yves Le Rolland, Cyril Wiet et Jean-Michel Daniau.
Ces trois derniers sont alors sollicités par Kent qui vient de quitter Starshooter pour participer à un album et une tournée. Le groupe suit, part vivre à Paris, affirmant ne pas être séparé mais juste en stand-by pour quelques mois.
En 1985 sort l’album Coup de bol à Marrakech produit par William Thoury (Bijou) sur le label Surfin‘bird.
TICKET fera ses adieux lors d'un concert à Rezé en 1986.
On retrouvera à de très nombreuses reprises les membres de TICKET dans d’autres aventures musicales au fil des années 80 et 90 : Kelu avec Elmer Food Beat et Ternil, Jean-Michel aux côtés de Gilles Tandy… Quant à Yves Le Rolland, il est, depuis pas mal d'années maintenant, producteur de l’émission des Guignols sur Canal plus.

Star and Key of the Indian Océan
THE STAR & KEY est né en 2000 de la rencontre de quatre élèves de l’Ecole des Beaux-Arts. Spider (basse et chant), Davy Boy (guitare et chant), Captain Y (guitare et électronique) et Sunshine Vivek (batterie) pratiquent un surf-rock-garage puissant qui puise ses sources dans le son typique des années 50 et 60 avec claviers et samples. Après une démo en 2001 et le départ de Sunshine Vivek, remplacé par Wild A., ces membres de l’association Lobotos sortent leur premier CD "Surf Strike" sur le label grec Green Cookie Records en 2002. Ils apparaissent également cette année-là sur les compilations "Kong pilation n°4" chez Banajuice Records et "More to enjoy,Vol.1" sur Nasty But Fair Records.

Immediates
Du pur rock’n’roll british et des influences sixties mods que les IMMEDIATES revendiquent du scooter à la parka, sans oublier les costumes et cravates. Leur répertoire moitié compos, moitié reprises, des Small Faces aux Creations, des Remains aux Yardbirds, fleure bon l’orgue Hammond. Le choix de leur nom est d’ailleurs inspiré du label sixties "Mods Immediate". Après de nombreux cafés-concerts en région et à Paris, ils font en 2003 un passage remarqué au festival Mods "Quadropheniax" à Poole en Angleterre, en tant que seuls représentants de l’Hexagone, devant plus de 3500 personnes.